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Solutions œuvres d’art physique et NFT

Solutions œuvres d’art physique et NFT

Investir dans l’art : bonne idée pour votre épargne

En novembre 2018, une toile d’Edward Hopper intitulée Chop Suey a été vendue 91,8 millions de dollars. Celle-ci avait été achetée 170 000 dollars en 1973 par Barney Ebsworth, un homme d’affaires. Un montant colossal, révélateur de la forte croissance du marché de l’art. Celui-ci compte plus de 30 milliards de dollars d’échanges mondiaux par an. Un marché attractif, donc. Mais est-ce une bonne idée pour votre épargne d’investir dans l’art ? Et comment faire pour réussir dans cet investissement ? Tour d’horizon.

Le marché de l’art est en forte croissance

Le marché de l’art, vieux de plus de 1000 ans, a longtemps été réservé aux plus riches. Il s’est beaucoup démocratisé au cours des dernières décennies, notamment grâce à un meilleur accès à l’information pour les investisseurs avec internet. En effet, on ne comptait que 500 000 collectionneurs d’art pendant l’après-guerre alors qu’on estime maintenant qu’ils sont plus de 70 millions à travers le monde.

Cette forte croissance du marché de l’art tient également au fait que c’est un marché à la rentabilité intéressante. Thierry Ehrmann, fondateur et PDG d’Artprice, leader mondial des données sur le marché de l’art, le qualifie même de très rentable.
Dans un contexte de taux d’intérêt bas, les banques et les fonds d’investissement se tournent également vers le marché de l’art, et plus seulement les particuliers. En effet, toujours selon Thierry Ehrmann, le nombre de professionnels de la finance abonnés à Artprice a triplé depuis la création de la plateforme.

Le développement de l’économie muséale

Au cours des dernières années, le nombre de musées ouverts dans le monde n’a cessé de croître. En effet, plus de musées ont été ouverts entre 2000 et 2014 que pendant tous les 19e et 20e siècles réunis. Chaque année, 700 nouveaux musées d’envergure internationale sont ouverts, dont 70 % en Chine. C’est ce qu’on appelle le développement de l’économie muséale.

Cette tendance encourage également fortement la croissance du marché de l’art. En effet, ces nouveaux musées doivent acheter une grande quantité d’oeuvres, entre 4000 et 5000 pièces en moyenne. Afin d’attirer un maximum de visiteurs et de dégager des profits, ils sont maintenant prêts à dépenser des millions pour une oeuvre. Autre point important : ces musées ne vendent quasiment jamais leurs acquisitions. Tout ceci tire donc les prix du marché de l’art vers le haut.

Investir dans l’art : quel rendement ?

Investir dans l’art peut être un placement intéressant. En effet, le prix des oeuvres échangées lors de ventes publiques a augmenté de 91 % entre 2000 et 2016 alors que, sur la même période, le CAC 40 a connu une baisse de 22 %. Comment expliquer cette différence ? C’est bien simple : le marché de l’art est indépendant des valeurs boursières. Ainsi, il a résisté à toutes les crises boursières qui ont eu lieu depuis le début des années 2000 et il s’est mieux comporté que les investissements en bourse. C’est pourquoi il attire de plus en plus de capitaux.

Afin d’évaluer la rentabilité de ce placement, Artprice a effectué des calculs sur des millions de transactions. La plateforme estime que le rendement d’une oeuvre achetée 20 000 € est en moyenne de 9 % par an. Ce chiffre monte à 12 – 15 % pour une oeuvre de 100 000 €. On est donc sur des niveaux de rendement attractifs.Une règle prévaut dans tous les cas : il est important d’investir à long terme si vous voulez vraiment obtenir une rentabilité intéressante. En effet, comme il est difficile de prédire précisément l’évolution du prix d’une oeuvre, il faut investir à long terme pour lisser d’éventuelles variations du marché.

Un accès facilité à l’information

Même si la rentabilité est intéressante, de nombreux particuliers ont longtemps été freinés par leur manque de connaissances sur le marché de l’art. Grâce à internet, vous pouvez désormais accéder à de nombreuses informations. Vous pouvez consulter de nombreux sites spécialisés, consulter l’historique des ventes d’un tableau, vous renseigner sur un artiste précis, etc. Encore faut-il savoir utiliser les données récoltées. En effet, pour investir sur le marché de l’art, il est important de vous intéresser à ce secteur au global.

Comment réussir lorsqu’on investit dans l’art ?

Pour investir dans l’art, il est important de respecter certaines règles. Bien choisi, vous pouvez rapidement espérer revendre votre achat à un prix intéressant. Voici donc quelques conseils en la matière.

La traçabilité

Premier critère essentiel à prendre en compte lorsque vous investissez dans l’art : l’authenticité de l’oeuvre. En effet, la traçabilité doit être parfaite. N’achetez rien sans attestation d’authenticité de la galerie ou de l’expert représentant l’artiste. Sans ce document, vous aurez des difficultés au moment de la revente.

Le choix de l’artiste

Quel artiste choisir pour réaliser un investissement ? Il est intéressant de privilégier les oeuvres créées par un artiste coté. Choisir une oeuvre unique,en effet, si elle n’existe qu’en un seul exemplaire, sa valeur augmentera davantage en raison de sa rareté. Encore une fois, il est important d’avoir un certificat d’authenticité afin de prouver que l’oeuvre est unique.

L’art : un investissement plaisir et vous n’avez pas forcément besoin de vous ruiner pour investir dans l’art. Dans le monde, 79 % des acquéreurs d’art en ligne dépensent moins de 5 000 € par oeuvre selon un compagnie d’assurance spécialisée dans l’assurance d’oeuvres d’art. Toujours est-il que vous pouvez investir une partie de votre épargne sans forcément vous ruiner. En effet, le marché supérieur à 100 000 € ne représente que 3 % des oeuvres du marché de l’art.

Pour les gérants d’entreprise en France il existe des solutions de locations avec option d’achat très avantageuses et permettant de réduire les charges entreprises.

NFT, non-fongible tokens ou encore nifties pour les intimes, mais que sont-ils ? Plongée dans un monde où les produits dématérialisés deviennent uniques.

Capture d’écran d’une œuvre d’art liée à un NFT // Source : Beeple

Ces trois lettres sont sur toutes les lèvres en ce moment : NFT. Mais avez-vous compris de quoi il s’agit réellement ? Rentrons dans ce monde particulier de l’art, de la blockchain et des gens assez riches pour acheter un tweet ou une image jpg unique.

Jack Dorsey, PDG de Twitter, a mis en vente son tout premier tweet ; l’enchère actuelle est à 2,5 millions de dollars (environ 2 millions d’euros). Cela vous paraît beaucoup ? L’artiste canadienne Grimes (et compagne du fantasque Elon Musk) a mis en vente toute une collection d’œuvres numériques pour près de 6 millions tandis que l’œuvre unique la plus chère vendue à ce jour est une animation montrant Donald Trump, nu, raillé par un oiseau bleu. Son prix ? 6,6 millions de dollars, bien plus que le plus cher des « Cryptopunks » qui s’arrachent en ce moment (rappelant les CryptoKitties de 2017-2018).

Mais revenons à l’essentiel et à la technique en détaillant ce qu’est réellement un NFT, ou non-fongible token.

FONGIBLE VS NON-FONGIBLE

Avant toute chose, expliquons ce qu’est un élément fongible et sa différence avec un élément non-fongible. Le Larousse donne la définition suivante du mot « fongible » :

Se dit de choses qui se consomment par l’usage et qui peuvent être remplacées par des choses de même nature, de même qualité et de même quantité (par exemple denrées, argent comptant).

Comprenez par là qu’il s’agit de quelque chose ayant une valeur, mais pouvant tout à fait être remplacé par un équivalent de même nature. C’est le cas par exemple d’une pièce de monnaie qui n’a aucune traçabilité, aucun numéro de série et qui aura la même valeur qu’une pièce similaire.

À l’inverse, un élément non-fongible ne peut donc pas être remplacé ou substitué. Imaginez par exemple un billet d’avion : il s’agit bien qu’un objet qui se consomme (dans le sens où il s’achète), mais son numéro, le fait qu’il soit lié à un nom et une place particulière sur un vol donné empêche de le substituer à n’importe quel autre billet d’avion.

QU’EST-CE QU’UN NFT (NON-FONGIBLE TOKEN) ?

Un NFT applique donc ce principe en y ajoutant une couche de cryptographie basée sur une blockchain ERC (Ethereum Request for Comment). Comprenez par là qu’un NFT peut être enregistré et échangé tout comme un Ethereum (la deuxième cryptomonnaie derrière le Bitcoin).

Ce jeton virtuel unique peut alors servir de certificat pour tout et n’importe quoi, qu’il s’agisse d’un bien réel ou numérique. Seul son détenteur pourra justifier de sa possession, tandis qu’il est possible de vérifier le cheminement de ce token tout au long de sa vie.

Un NFT permet ainsi de justifier un achat et d’en prouver l’authenticité, quel que soit ce que vous avez acheté. Même un simple tweet, qui entrera peut-être un jour dans l’histoire et s’arrachera en milliards de dollars.

Le principe même de la blockchain assure le chiffrement de l’information et sa sécurité, rendant ainsi chaque NFT infalsifiable avec les possibilités techniques actuelles.

QUE PEUT-ON ACHETER AVEC UN NFT ?

Techniquement, un NFT peut servir de certificat pour n’importe quoi. Un tableau célèbre, une paire de sneakers officielle… mais là où les NFT prennent tout leur sens, c’est pour les actifs numériques. Il est facile de prouver que l’on est détenteur d’une peinture ou d’une paire de chaussures, il est plus difficile de prouver que l’on a acheté un tweet à Jack Dorsey.

Mais c’est surtout une véritable révolution dans le monde de l’art puisque toute création numérique peut désormais être identifiée et reconnue comme une œuvre unique, prenant alors immédiatement de la valeur, comme tout ce qui est unique. Certaines choses, comme les mèmes, peuvent ainsi être considérées comme des œuvres uniques.

POURQUOI ACHETER UN JPG PLUTÔT QUE DE LE COPIER ?

Une question qui revient souvent est celle de la copie. À quoi bon acheter une vidéo pour 6,6 millions de dollars ou une simple image alors qu’elles sont disponibles partout sur le net et qu’on peut sans problème les télécharger et les admirer ? Tout simplement pour l’art et la joie de posséder quelque chose d’unique.

En quelques secondes, vous trouverez une reproduction de la Joconde sur Google Images et rien ne vous empêche de l’imprimer et de l’afficher dans votre salon. Aussi bonne que soit votre imprimante, vous ne serez pour autant jamais détenteur de LA Mona Lisa réalisée par Léonard de Vinci.

La spéculation et le principe de l’offre et de la demande font le reste et permettent à certaines œuvres de s’échanger contre plusieurs millions. Et ce n’est que le début.

OÙ ACHETER DES NFT ?

De plus en plus de plateformes d’échange de NFT voient le jour. La plus connue est certainement Nifty Gateway, sur laquelle on retrouve des artistes très connus.

ET EN DEHORS DE L’ART ?

Comme dit plus tôt, les NFT ne s’arrêtent pas uniquement à l’art numérique et peuvent aussi bien certifier l’authenticité d’un objet physique ou d’autres éléments virtuels, tout comme sa traçabilité et son historique. Pour certains, il pourrait même s’agir de la prochaine évolution notable du jeu vidéo.

Dans une certaine mesure, des éléments similaires existent déjà, à la différence qu’ils ne sont pas chiffrés sur la blockchain. Dans World of Warcraft, il est par exemple possible d’échanger des pièces d’or gagnées en jeu contre des tokens à échanger contre des mois d’abonnement.

Dans une certaine mesure, cela peut également se rapprocher des cartes à collectionner de Steam ou des skins d’armes sur Counter Strike.

LES NFT DANS LE JEU VIDÉO

De la même manière, on peut imaginer une infinité d’usages des NFT dans le jeu vidéo afin de rendre uniques certains éléments. L’un des jeux qui s’y prêtent le plus est certainement Pokémon où chaque monstre de poche a déjà ses particularités plus ou moins uniques. Intégrer le principe des NFT à la licence de Nintendo pourrait révolutionner le principe du jeu en rendant chaque créature réellement unique.

Cela pourrait également créer un tout nouveau marché, permettant aussi bien aux éditeurs qu’aux joueurs de gagner beaucoup. À l’instar de cartes à collectionner rares qui prennent beaucoup de valeur, certains objets numériques pourraient devenir de véritables bulles spéculatives, que ce soit pour leur rareté intrinsèque ou pour leur historique enregistré sur la blockchain.

Un fusil d’assaut tout simple sur Fortnite n’a aucune valeur réelle. Imaginez maintenant pouvoir acheter et prouver l’authenticité du fusil utilisé par un joueur professionnel comme Ninja lors d’une compétition à la renommée mondiale. Cette arme pourrait alors s’échanger à prix d’or.

Outre la valeur monétaire d’un tel objet, on peut également parler de valeur sentimentale pour un élément numérique dont la traçabilité et l’historique seraient inscrits en dur dans la blockchain. Imaginez cette arme que vous transférez d’un opus de Call of Duty à l’autre et qui vous a permis de gagner x parties en ligne ou celle qui vous a terminé de battre pour la première fois tous les boss de Diablo. Elle aura bien plus de valeur pour vous qu’un autre élément numérique avec un historique moindre.

Imaginez maintenant être le seul propriétaire d’une parcelle de terrain dans un jeu vidéo. C’est le cas sur le jeu The Sandbox qui met en vente sur la blockchain certaines zones de son territoire. Des marques se sont d’ailleurs empressées de l’investir pour faire leur publicité.

Allons encore plus loin. Certaines entreprises développent d’ores et déjà des outils permettant d’ajouter une couche NFT à des jeux déjà existants, permettant de créer de véritables places de marchés interconnectées entre plusieurs jeux. On pourrait alors revendre les objets d’un jeu pour en acheter d’autres sur un autre titre.

Les plus gros éditeurs s’intéressent déjà aux NFT. Ubisoft a par exemple créé des Rabbids Token, des Lapins Crétins uniques à l’instar des CryptoKitties, dont le fruit des ventes est reversé à l’Unicef.

Après le modèle free-to-play et les Games as a Service (GaaS), les NFT pourraient bel et bien être la prochaine révolution du monde vidéoludique, pour le meilleur et pour le pire.

LES LIMITES DES NFT

Devant ce tableau du futur qui se peint en temps réel devant nos yeux se dressent quelques palissades liées à des limites techniques, éthiques et juridiques. La plus grande étant le coût de la blockchain.

La blockchain Ethereum est aujourd’hui particulièrement gourmande en énergie, ce qui rend au passage son usage onéreux. D’un point de vue écologique, éthique et économique, reposer sur une chaine ERC est aujourd’hui un mauvais calcul. « Aujourd’hui ». Les cryptomonnaies et la blockchain en général n’en sont qu’à leurs balbutiements et l’arrivée d’Ethereum 2.0 (une version changeant totalement le principe de cette blockchain afin de simplifier et fluidifier son fonctionnement attendu dans les prochaines années) pourrait bien régler ces problèmes.

Quoi qu’il en soit, les premiers pas des NFT sont très impressionnants, que l’on adhère ou non au principe, promettant de grandes choses pour les années à venir.